mercredi 15 juin 2011

De Mona Lisa à Cendrillon

Si on avait passé un an en France plutôt qu’au Danemark, on serait devenu gros. C’est la conclusion à laquelle je suis arrivée en revenant de l’épicerie, vendredi matin à notre premier jour à Paris. Après avoir mordu dans un délicieux croissant au beurre, ma théorie tenait le coup et elle n’a pas été contredite au fil des repas!

Comment passer un an à deux heures d’avion de Paris sans y aller? Je ne pouvais m’y résoudre. C’est beau la Scandinavie, mais Paris... Nous avons donc profité du congé de la Pentecôte pour aller faire un tour dans la ville lumière. Accompagné de Guillaume, l’un des frères d’Antoine, nous avons visité Paris pendant deux jours, puis nous avons passé deux jours à Disney avec mon amie Christine et sa fille Elsa.

À Paris, chacun a contribué à l’élaboration du programme. Marie voulait aller au Louvre pour voir la Vénus de Milo et la Joconde, Louis-Philippe voulait voir la tour Eiffel, Guillaume voulait voir une installation au Grand Palais, je voulais aller au jardin du Luxembourg et Antoine était d’accord! En fait, on aurait pu avoir un programme pour un mois, mais nous n’avions que deux jours!

Pas de jaloux, pratiquement au même âge,
les enfants ont pu profiter
de l'aire de jeux du jardin du Luxembourg.

Antoine et Marie en septembre 2006.



L'installation de Anish Kapoor que nous sommes allés voir avec Guillaume se trouve dans le hall du Grand Palais. On ne savait pas du tout ce qu'on allait voir. Quand on se retrouve de l'autre côté de la porte à tambour, on est dans une bulle rouge. On ne comprend pas bien dans quoi on est. On a l'impression d'être dans une montgolfière qu'on est en train de gonfler. Comme le ciel était partiellement nuageux, nous n'avons pas vu l'effet tout de suite, mais lorsque le soleil a percé, c'était magnifique. La structure métallique du dôme de Grand Palais faisait tout un jeu d'ombres sur cette bulle.
C'est une fois dans le grand hall qu'on a vraiment pris conscience des dimensions de l'oeuvre. De l'intérieur, on ne comprenait pas bien quelle forme ça avait et de quel matériel c'était fait. De l'extérieur, on a constaté que c'était trois énormes "aubergines" construites dans un tissu plutôt rigide du genre de celui utilisé pour faire les bulles de tennis. En examinant cela, une visiteuse a lancé: "Ce n'est pas un artiste, c'est un ingénieur!" Elle n'avait pas tort.
Ce qui a rendu la visite encore plus agréable, c'est qu'on avait un historien d'art pour discuter de l'oeuvre.




Vendredi soir, j’ai abandonné le groupe et je suis allée voir la pièce Le Prénom, au théâtre Édouard VII. En plus d’être l’un des succès de la saison théâtrale, cette pièce super drôle mettait en vedette... un chanteur aux cheveux frisés!








Marie était intriguée par les bouquinistes.

Dimanche, nous avons déménagé à Disneyland. Une fois là-bas, plus de soucis d’organisation. Christine et Elsa avaient tout pris en charge. Les réservations de restaurants, le programme pour pouvoir faire le plus de manèges et voir le plus de spectacles. Donc, même si le parc était archibondé en ce jour de congé, nous avons pu faire les incontournables. Les enfants étaient au paradis. Comment ne pas l’être quand on a leur âge et qu’on se retrouve dans un monde où les personnages de contes de fées existent vraiment et que le vrai Mickey surgit au détour d’une rue!!!

Elsa et Marie ont mis leur plus belle robe pour aller dîné à la table de Cendrillon!




Même les autos jouets prennent vie à Disney. Louis-Philippe n'en revient toujours pas!


Lors des spectacles de cascades, c'était au tour d'Antoine de profiter de la magie de Disney!





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