jeudi 31 mars 2011

À la découverte de la Norvège

Avant de partir, mon professeur de danois m’a demandé ce que nous connaissions de la Norvège. Après avoir parlé des J.O. de 1994 à Lillehammer, du ski de fond, des fjords et des chandails de laine avec des attaches en métal, j’avais pas mal fait le tour!

Après une trentaine d’heures dans ce pays, on aura maintenant plus d’images lorsqu’il sera question de la Norvège. Oslo fait maintenant partie de ma longue liste de «On va revenir ».

Dès notre réveil, samedi matin, nous avons été charmé par la Norvège. Avant d’arrivée à Oslo, il faut remonter le fjord d’Oslo pendant au moins trois heures. Nous avons donc déjeuné en admirant les fjords et les petits villages qui s’y trouvent.

 


La même chapelle, samedi (en haut) et dimanche(en bas).














Ces petites maisons si typiques sont sur une île, en face d'Oslo.

Le seul fjord que nous avions visité auparavant est celui du Saguenay. Celui d’Oslo n’est pas aussi escarpé. Tout près d’Oslo, nous trouvions que le paysage ressemblait à celui de La Baie.

Quant à la ville elle-même, sa proximité avec la nature nous faisait penser à Québec. Quelqu’un nous avait dit que le sud de la Suède lui rappelait le Québec, pour moi, c’est la portion de Norvège que nous avons vu qui m’a fait penser à la Belle Province!

L'édifice brun avec l'horloge et les deux tours est l'hôtel de ville.


Le Parlement

Nous avons été surpris par la modernité d’Oslo. Au centre-ville, il y a plusieurs immeubles récents, tout en verre. Les édifices plus « vieux » comme le Parlement, l’université, le palais royal datent du 19e siècle. C’est que jusqu’à la chute de Napoléon en 1814, la Norvège était une simple province du Danemark. On constate d’ailleurs que le drapeau norvégien est pareil à celui du Danemark, sauf qu’une croix bleue est superposée à la blanche.


L'Université

Ce n’est qu’après l’indépendance du pays que la capitale, appelée Christiania jusqu’en 1925, a pris son essor. Aujourd’hui, Oslo compte 839 000 habitants. La seconde ville en importance est Bergen avec 220 000 habitants. En 2008, la population de la Norvège était estimée à 4,7 millions d’habitants.




Le Palais royal


L'intérieur de l'hôtel de ville

Nous avons eu notre plus grand dépaysement à la gare centrale, quand nous avons vu passé plusieurs personnes avec leurs skis de fond. Il ne s’agissait pas de gens qui s’en allaient en voyage de ski. Ils allaient simplement faire du ski pour la journée. Ils avaient donc leurs bottes au pied, leur « suit » de ski et leur petit sac à dos. Le premier qu’on a croisé, on s’est dit que c’était un pâmé, mais on a vu plusieurs autres, dont un gars chaussé de ses bottes de ski alpin dans le métro!!! Il faut dire qu’en métro, on peut avoir accès au site des Championnats du monde de ski nordique qui avait lieu en février . À partir du centre-ville, on peut voir le tremplin de saut à ski d’Holmenkollen.


Dimanche, nous avons été du côté de Vigeland Park. Ce parc compte plus de 200 sculptures.

Louis-Philippe trouvait très drôle la sculpture du bébé fâché. Nous voulions qu'il prenne un air fâché lui aussi. Ça n'a pas fonctionné quand on a voulu prendre la photo. Évidemment, quand on a voulu partir... on a eu droit aux larmes!

Comme le temps était plus frais et gris dimanche, nous avons ensuite été au musée d’histoire de la ville. Grâce à un film de 20 minutes ont a décuplé notre connaissance d’Oslo et de la Norvège!

Les gens qui semblent dans les airs, marchent sur le toit!
Nous avons terminé notre visite de la ville à l’opéra. C’est un magnifique bâtiment très moderne. Grâce à deux immenses rampes, on peut accéder au toit de l’édifice d’où on a une belle vue sur la ville et... le bateau qui nous a ramené à Copenhague.










  

mercredi 30 mars 2011

Voyage avec les Vikings

Le foot a pris une grande place dans notre voyage à Oslo. Sans le savoir, nous avons choisi la fin de semaine où se déroulait les matchs de qualifications pour l’Euro 2012. Le Danemark affrontait samedi la Norvège, à Oslo! On était donc au centre de l’action puisque des centaines de partisans danois ont fait le voyage vers Oslo, sur le même bateau que nous!!

Nous avons pu découvrir l’autre visage des Danois qui sont habituellement sérieux, réservés et peu démonstratifs, mais une fois qu’ils ont ingurgité quelques bières, les Danois parlent fort, chantent à tue-tête et continuent de boire. Durant toute la croisière de 16 heures, nous avons été entouré de gens habillés en rouge et blanc de la tête au pied. Pour un étranger, leur élocution ne semble pas différente puisque leur langue est tellement inarticulée que même saoul, ça sonne comme d’habitude!

Contre toute attente, ils n’ont pas été trop bruyant durant la nuit et le lendemain matin, toutes les tables du restaurant étaient occupées et les partisans se promenaient avec des assiettes débordant de pains, jambon, œufs, concombre (le légume préféré des Danois), muesli... Ils n’avaient pas du tout l’air en lendemain de veille.

Notre arrivée était très attendue du côté norvégien. En plus des dizaines de policiers présents dans le terminal, une trentaine de policiers anti-émeute nous ont fait une haie d’honneur. Entre ces policiers portant casques et matraques à la ceinture et les partisans rouge et blanc une caisse de bière à la main, on se sentait un peu perdu avec nos deux enfants!!

Craignant probablement des affrontements entre les partisans des deux pays, nous avons rencontrés pas mal de policiers sur la principale artère touristique d’Oslo. Même les chevaux ont leur visière anti-émeute!!


Généralement l’atmosphère était bon enfant. Nous étions étonnés par les déguisements des partisans. Ça allait des jumpsuits en polar aux couleurs du drapeau norvégiens aux lunettes avec des drapeaux danois en passant par les casques de Vikings, les perruques, les boucles d’oreilles, sans oublier les petits foulards laids si populaires auprès des fans de soccer! Marie paraissait tout en sobriété avec sa tuque Danemark! Un vendeur de souvenirs lui a offert un collier avec des drapeaux norvégiens. Elle l’a porté bien en évidence toute la fin de semaine, mais elle l’a enlevé durant le match afin de ne pas créer d’ambiguïté quant à son allégeance! Il semble que ça n’ait pas été suffisant puisque le match s’est terminé par une nulle.

On a évidemment regardé la partie!


Les partisans qui ont repris le bateau dimanche soir étaient donc plus réservés, quoique certains noyaient leur peine. En faisant la file pour descendre du bateau, lundi matin, disons qu’il y avait une vague odeur de fond de tonne!!!

Contrairement aux fans, notre visite d'Oslo ne s'est pas limitée au fond d'une canette de bière. Je trie les photos et je les ajoute sous peu.

mercredi 23 mars 2011

De Tripoli à Østerbro

Les ambassadeurs du Canada et des États-Unis ne sont pas les seuls à habiter le même quartier que nous.
L’ambassadeur de la Libye habite sur Rosenvænget à deux rues de chez nous, dans un petit secteur composé de villas, comme dirait les Français. Nous amenons parfois les enfants jouer dans un petit parc situé à environ 200 mètres de là. Il y a quelques mois, j’avais remarqué la plaque dorée sur la grille, mais la demeure est beaucoup plus discrète que la somptueuse résidence de l’ambassadeur canadien ou que le bunker qui abrite les bureaux des représentants américains.
Cette maison appartient à Kadhafi lui-même. Le parlement danois devrait procéder aujourd’hui à sa vente. Le gouvernement mettra également en vente une autre propriété que le dictateur possède dans la région de Copenhague. L’argent devrait servir à aider les réfugiés libyens en Afrique du Nord.
En Libye, les supporters de Kadhafi accusent le Danemark d’avoir dirigé les attaques aériennes contre le QG du dictateur. Ils accusent même le pays de mener une campagne contre l’Islam. Ils prennent pour preuve la publication des caricatures de Mahomet il y a quelques années.
Ces caricatures ont été publiées parce que les Danois ont très à cœur la liberté d’expression. C’est également pour cette raison que les gens ne sourcillent pas lorsqu’une femme porte le foulard ou le voile islamique.
C’est certain que la sortie du nouveau ministre de l’Immigration, le lendemain de son assermentation, sur la nécessité d’assimiler les étrangers n’a probablement pas aidé l’image de son pays!


vendredi 18 mars 2011

Un pain à 700 DKK

La vie coûte chère au Danemark, mais pas au point de vendre les pains 140$! Si ce pain aux graines de citrouilles m’a coûté plus de 700 DKK, c’est que je me suis fait voler mon porte-monnaie à la boulangerie ou dans l’autobus. J’ose croire que ce n’est pas à l’école!
Eh! oui, je me suis encore fait voler. Heureusement, cette fois ce n’est que le porte-monnaie avec l’argent puisque j’ai maintenant un porte-cartes. Je n’ai donc pas à recommencer la tournée des banques...
Sauf que j’avais pas mal d’argent comptant. La veille, les enfants étaient allés chez la coiffeuse et ça m’avait coûter 500 DKK (100$). Oui, ici, couper les cheveux de Louis-Philippe et en enlever un pouce à Marie coûte 100$!!!!!! Comme il n’acceptait pas ma carte de débit, j’ai dû aller au guichet parce que je n’ai habituellement pas beaucoup d’argent dans mes poches... Je me suis dit, tant qu’à sortir de l’argent... Et bien le voilà dans les poches d’un gang de rue d’Europe de l’est! En prime, ils gagnent les  500 couronnes suédoises qui me restaient de notre voyage en Suède.
Ça me choque d’autant plus que j’ai fait attention à mon sac puisque l’autobus était bondé en raison du mauvais temps qu’il faisait. Mais entre les tentatives pour rester en équilibre, Louis-Philippe qui veut sa bouteille d’eau, qui garoche ses bottes, sa tuque, Marie qui veut sortir des livres de son sac d’école... il y a un pickpocket qui s’est servi!
Ma frustration était accentuée par le fait qu’avant d’acheter mon pain aux graines de citrouille à 36 DKK, je me suis demandée si ce n’était pas un peu extravagant comme dépense...
Quand j’ai entendu Marie dire à Antoine que c’est lui qui devrait avoir de la peine parce qu’au fond, c’est lui qui s’est fait voler puisque c’est lui qui gagne l’argent... ça n’a pas vraiment apporté de réconfort à la mère au foyer que je suis devenue!
Alors hier soir, oui, je m’ennuyais de mon auto. Dans mon auto, je suis toute seule, je ne gèle pas (trop), je ne me fait pas pleuvoir dessus et je ne me fais pas voler mon porte-monnaie!
Et le pain? Il est délicieux!
(Oui, l’achat d’un nouveau sac est au programme. J’avais déjà commencé à magasiner, mais je les trouvais un peu cher!!)

lundi 14 mars 2011

Une rue tranquille














Notre rue est charmante. La mère d’une copine de classe de Marie a dit que c’est sa rue préférée de Copenhague. C’est également une rue paisible, mais cette tranquillité est parfois troublée.


Siphonage de vidange
Ici, on ne dépose pas les poubelles au bord de la rue. On les dépose dans une chute dans la cour où elles s’accumulent dans un réservoir souterrain. Deux fois par semaine, un camion vient siphonner le contenu du réservoir. À première vue, ça pourrait ressembler à un camion à ordures normal, sauf qu’il y a une espèce de bras que le conducteur connecte sur la trappe située dans la rue et qui donne accès au réservoir. Et là, il met en marche son aspirateur. Le bruit est aussi agréable que celui d’un camion de poubelles qui compacte les déchets!! Et ça dure près de 30 minutes.


Football
Le stade Parken où ont lieu les matches de foot du FCK Copenhague est situé à un kilomètre (15 minutes à pied) de chez nous. Les soirs de match, les partisans sont nombreux dans les rues du secteur. Il n’est pas rare qu’il s’en regroupe une centaine pour se rendre au stade. Il semble que notre rue leur plaise. Ils occupent toute la largeur de la rue, scandent des slogans, arborent leurs foulards aux couleurs de l’équipe, pissent contre les maisons ... Durant les matches, on entend la clameur de la foule, on le sait si le FCK vient de compter un but.
Après le match, les partisans repartent en repassant chez nous. Parfois, ils crient leur joie, parfois ils ne cachent pas leur frustration dans la défaite comme le 22 février, alors que le FCK affrontait Chelsea, dans le cadre de la Ligue des champions. Un match perdu d’avance pour nous, selon mon frère et les spécialistes. (Moi, j’y connais rien, je ne suis toujours pas certaine d’avoir compris ce que c’est la Ligue des champions. Antoine, lui, n’admet toujours pas que la durée du match est à la discrétion des arbitres.)Donc, comme prévu le FCK a perdu 2-0. Pour montrer leur colère, des partisans ont jeté une fusée éclairante dans un puits de fenêtre de sous-sol. Le bruit a été terrible. On aurait dit un transformateur d’électricité qui explosait!

Crème glacée
Les jeudis soirs, vers 18h, c’est le marchand de crème glacée qui fait tinter la clochette de son camion. Tous les jeudis soirs. On était déjà surpris de l’entendre au début du mois d’octobre, mais il est passé tout l’hiver, même quand il faisait très mauvais! On se demande toujours qui a envie de descendre dehors pour s’acheter un cornet en plein mois de janvier... En fait, c’est que le vendeur ne propose pas que des cornets et des popsicles. Il vend aussi une marque particulière de pots de crème glacée et de gâteaux à la crème glacée.
Pour l’instant, les enfants trouvent ça rigolo de l’entendre arriver et ils se précipitent à la fenêtre pour voir si quelqu’un va acheter quelque chose, mais j’ai l’impression qu’ils auront des demandes à nous faire lorsque les beaux jours reviendront!!!!

Les pompiers
Début janvier, j’ai été réveillée à 5h du matin par des sirènes. Je ne me suis pas inquiétée plus que ça puisque l’hôpital universitaire est à 2km de chez nous. Je me suis précipité dans la salle à manger pour voir ce qui se passait quand je me suis rendue compte que l’avant de l’appartement était illuminé par des gyrophares bleus. Pour une raison toujours inconnue, cinq camions de pompiers étaient au bas de l’immeuble et des pompiers entraient avec leur masque dans l’immeuble mitoyen. À part les gyrophares, il n’y avait aucune sonnerie  d’incendie, aucun locataire évacué. Seulement quelques pompiers sont allés à l’intérieur, les autres attendaient dans la rue. Au bout de quelques minutes, les camions ont commencé à repartir. Nous sommes donc allés nous recoucher!

Cinéma
Parfois, il y a des policiers qui débarquent, mais ceux-là ne nous inquiètent pas! Au mois d’octobre, une équipe de cinéma a occupé un local à louer pour filmer quelques scènes d’une série policière. Ma rue sera peut-être dans une série présentée à Série+!!!






                                                         
Déménagement

Quand les voisins déménagent ça peut être tout aussi spectaculaire. Disons que Louis-Philippe s’est bien amusé à regarder monter les meubles et les boîtes par cet ascenseur extérieur!

Mais normalement, la rue est tranquille...

Heure avancée de l'est

L'Amérique s'est rapprochée de l'Europe en fin de semaine et le tremblement de terre au Japon n'en est pas la cause. C'est que l'est du Canada et des États-Unis est passée à l'heure avancée alors que l'Europe ne passera à l'heure d'été que le 27 mars. Donc pour les deux prochaines semaines, il n'y a plus que cinq heures qui nous séparent. Quand il est midi au Canada, il est 17h à Copenhague, au lieu de 18h.

Au moment où nous changerons d'heure, nous serons à Oslo. Nous partirons le 25 mars (le jour de ma fête) en fin d'après-midi par le bateau qui est accosté pratiquement au bout de notre rue. Nous arriverons le samedi matin dans la capitale norvégienne et nous prendrons le bateau du dimanche soir pour revenir. Nous étions un peu déçu de constater que nous allions "perdre" une heure, dans une ville où nous ne passerons déjà qu'une trentaine d'heures... Mais comme le changement d'heure nous donnera plus de clarté le soir, nous pourrons davantage apprécier les fjords norvégiens sur le chemin du retour.
Louis-Philippe a bien hâte de faire dodo dans un bateau avec des lits!

Le bateau qui relie Copenhague à Oslo part tous les jours à 17h et entre au port de Copenhague chaque matin à 9h30.


samedi 12 mars 2011

Voyage en ex-URSS

Quand on dit Ukraine, à quoi pensez-vous? Tchernobyl, Kiev, ancienne république d’URSS, Révolution orange, président défiguré à la suite d’un empoisonnement...  Antoine ajoutera dorénavant à cette liste des routes pleines de trous.

Pour son travail, Antoine a dû se rendre trois jours en Ukraine, dans une ville à peu près situé au milieu du pays. Cette ville de 350 000 habitants est à 380 km de la capitale. Il y a une autoroute pour les 100 premiers kilomètres, mais par la suite, c’est une route genre 132 tellement couverte de nids-de-poule que le chauffeur se tient sur la ligne médiane tant qu’il n’y a pas de voitures venant en sens inverse!! Comme les Ukrainiens sont habitués de conduire dans de telles conditions ils ne ralentissent pas à l’approche d’un trou. Ils continuent de rouler à 100km/h. Finalement, Antoine et son collègue étaient très contents d’avoir un chauffeur Ukrainien, sinon, le trajet qui a duré cinq heures leur en aurait probablement pris huit.

En Tchéquie, nous étions surpris par le nombre de fermes ou de bâtiments abandonnés ou en très mauvais état. Il semble que ce soit encore plus courant en Ukraine. Quant aux voitures, les Ladas ne sont pas uniquement des pièces de collections de l’ère soviétique.

Le dépaysement n’était pas seulement routier puisque les Ukrainiens ne parlent pas du tout anglais. Pour discuter avec leurs interlocuteurs, Antoine et son collègue devaient passer par l’intermédiaire d’un interprète. La réunion au lieu de prendre un avant-midi a donc pris la journée complète!

Quand on regarde les documents touristiques qu’Antoine a rapporté, on constate toutes les «attractions» qu’il a raté, notamment la visite du réacteur de Tchernobyl!! Dans la brochure, on commence en disant: «Ce n’est pas tous les voyages à l’étranger qui nous donne la chance de visiter le site du pire accident nucléaire au monde». Non, effectivement! On assure les voyageurs que tout au long de la journée, ils seront accompagnés du même chauffeur d’autobus et du même guide pour ce voyage vers «l’enfer environnemental»! Quel réconfort!!! On note que le lunch ne sera pas radioactif et que les voyageurs pourront le vérifier à l’aide d’un instrument mesurant les radiations!! On indique également : « Pour ceux qui se le demande, oui, votre corps recevra des doses de radiations au-dessus de la moyenne toute la journée, mais les effets sont supposés être sans danger ».   

En lisant un journal anglophone qu’Antoine a rapporté, nous avons appris que l’Ukraine est membre de la Francophonie (l’adhésion à l’organisation n’est pas basée sur la pratique du français, mais sur les liens du pays avec la France) et célèbrera la Semaine de la Francophonie. Si Antoine avait été à Kiev à la mi-mars, il aurait pu assister au spectacle d’un chanteur Suisse qui interprète des chansons de Piaf, Lara Fabian, Jean-Jacques Goldman...

Par manque de temps, Antoine a résisté à l’attrait de la radioactivité et de la Francophonie et s’est contenté de marcher dans les rues de Kiev avant de reprendre l’avion. Nous ne prévoyons pas de vacances en Ukraine pour l’instant!!!
L'opéra


L'Euro 2012 de soccer aura lieu à Kiev.








lundi 7 mars 2011

Halloween viking

Mercredi, commencera le Carême avec le Mercredi des Cendres. Auparavant, il y a Mardi Gras. Au Danemark, cette fête s’appelle Fastelavn et se célèbre le dimanche précédant le Mardi Gras. C’est une fête surprenante, un croisement entre une piñata et l’Halloween. Son surnom est d’ailleurs l’Halloween du Nord.

Dans un vidéo trouvé sur You Tube, une Danoise explique les origines de cette fête. Elle la compare un peu à l’Halloween. Elle note toutefois qu’il n’y a pas « all the dead stuff »... Je crois qu’elle base sa conception de l’Halloween sur les films d’horreur américain qui sorte à cette période de l’année et non sur le ton plutôt bon enfant de la fête.

Disons que les origines de Fastelavn comportent leur part de cruauté! Le cœur de la fête est slå katten af tønden qui signifie “sort le chat du baril”. Les enfants, qui sont tous déguisés, tapent sur un baril suspendu dans les airs jusqu’à ce que celui-ci se brise et laisse échapper les bonbons. Il y a une image de chat sur le baril parce qu’à une autre époque, ce n’est pas des bonbons qu’on plaçait à l’intérieur , mais un chat noir. On tapait sur le baril jusqu’à ce que le chat meurt...

Les enfants passent également de maison en maison pour ramasser de l’argent et ils chantent une chanson qui commence par “Fastelavn er mit navn...” qui signifie Fastelavn est mon nom. Leurs déguisements ne sont pas différents de ceux d’Halloween. Il y a beaucoup de princesses, de chevaliers, de sorcières (ça fait vraiment bizarre en mars), de pirates et le plus original... une machine à Coca-Cola!

En consultant un guide de voyage, nous avons découvert que l’un des endroits où Fastelavn est célébrée de façon spéciale est  Dragør, un ancien village de pêche situé à 12km de Copenhague. Là-bas, des gens circulent à cheval de maison en maison toute la journée. Ils se font offrir des petits verres de punch au rhum chaud et chantent des chansons à boire. À la fin de la journée, ils tapent sur un baril afin de couronner le roi et la reine du chat. Le roi est celui qui est le premier à briser le fond du tonneau et la reine est la personne qui démolie le dernier morceau du baril.




 

 



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
En plus du charme du village, qui est admirablement conservé, on a pu voir les enfants taper sur leur baril, se promener déguisé, Antoine a bu du punch et nous avons bien sûr assister au “pétage” de baril équestre! C’était amusant. Il y avait vraiment beaucoup de monde.

Sur le côté sud du fort, à l'abri du vent, nous avons profité des rayons du soleil.
En plus, de son chat, de son baril, de sa chanson, de son punch, Fastelavn a évidemment sa danoise...la Fastelavnbolle!! C’est pas très différent d’une danoise ordinaire, mais ne sont en vente qu’à cette période de l’année. La version danoise est meilleure que le dessert équivalent suédois le Semla qui est un pain rond ordinaire coupé en deux et garni de crème pâtissière et de crème fouettée. On n’a pas trop aimé.
Fastlavnbolle