mardi 28 septembre 2010

Week-end à Hambourg

Comme Antoine devait aller à Hambourg pour son travail, jeudi et vendredi derniers, nous en avons profité pour visiter cette ville durant la fin de semaine. À la sortie des classes vendredi, j’ai donc pris le train avec les enfants pour aller rejoindre Antoine.
Le trajet de cinq heures s’est bien déroulé. Le plus spectaculaire est le moment où le train embarque sur le ferry qui relie le sud du Zealand à l’Allemagne via la mer Baltique. La traversée dure 45 minutes. Comme il ne faisait pas encore noir, on pouvait voir les nombreux porte-conteneurs. Impressionnant! Louis-Philippe a particulièrement apprécié, lui qui est dans une phase « Je capote sur les moyens de transport ».
Samedi, nous avons profité du beau temps (i.e. pas de pluie) pour faire une croisière sur le lac qui est au cœur de la ville.


Nous avons aussi beaucoup marché dans la ville entre le centre-ville, le secteur des entrepôts et le port situé sur l’Elbe (c’est l’un des plus grands ports d’Europe).

L'hôtel de ville qui est également le parlement de cette ville-province était exceptionnellement ouvert au public. Marie en a profité pour prendre la place du bourgmestre!



Les enfants ont également profité des activités organisées à l'extérieur de l'hôtel de ville.

Dimanche, nous ne nous sommes pas réveillés assez tôt pour aller au marché aux poissons et comme il pleuvait beaucoup, nous avons visité le musée d’histoire de la ville. Le musée couvre toutes les périodes de cette ville dont le port a plus de 800 ans!
Nous avons été particulièrement touché par la période de la Deuxième Guerre mondiale. Ça faisait vraiment bizarre d’entendre cette page d’histoire racontée par ceux que notre camp a toujours considéré comme les « méchants ». En voyant des photos de la destruction de la ville (qui a été lourdement bombardé durant l’été 1943), on constate que la guerre ne s’est pas terminé le 3 mai 1945. Les centaines de milliers de sans logis vivaient dans des « maisons » aménagées dans ce qui ressemble à des citernes en tôle. Les Britanniques qui ont occupé la ville pendant plusieurs années ont stoppé l’activité du port et la construction navale (des moteurs économiques pour la ville). De la même façon, on constate que la guerre n’a pas débuté en 1939. Durant les années 1930, les enfants étaient embrigadés dans les Jeunesses hitlériennes, les contestataires tués, il y avait même des pratiques de black-out, dès 1937!

La tour est tout ce qui reste de l'église Nikolai qui a été détruite lors des bombardements alliés de 1943.


Notre voyage à l’extérieur de Danemark nous a également permis d’établir certaines comparaisons entre les deux pays. Nous avons réalisé que certaines choses que nous prenions pour des façons de faire européennes sont en fait typiques aux Danois. Ce qui nous a le plus frappé, c’est la méconnaissance de l’anglais par les Allemands. Ils sont presque pris de panique quand on pose une question en anglais.


mercredi 22 septembre 2010

Upper Danmark Village

Dimanche, nous avons fait un voyage dans le temps. Nous nous sommes rendus au Frilandsmuseet qui regroupe des maisons historiques, un peu comme au Village d’antan ou à Upper Canada Village.
En plus d’en apprendre un peu sur l’architecture et le mode de vie du Danemark (ça n’a pas toujours eu l’air d’un catalogue IKEA!), nous avons vraiment réalisé notre chance de vivre au 21e siècle. Comme le temps était très cru, on pouvait s’imaginer l’inconfort de ces maisons à toit de chaume.

Le terrain sur lequel sont rassemblé les bâtiments est vraiment très grand. L’endroit est magnifique. On en aurait mieux profité si on n’avait pas gelé autant!
Contrairement à Upper Canada Village, il n’y avait pratiquement pas d’animation et on ne retrouvait pas le même souci du détail. Alors qu’à Upper, on cherche à cacher tout ce qui se rapporte à la vie moderne, à Frilandmuseet, les extincteurs, les détecteurs de fumée, les échelles de métal... sont bien en évidence! Les quelques personnes qui donnent des informations ne sont pas en habit d’époque.

On aurait vraiment aimé en savoir plus sur le mode de vie des gens qui ont habité ces maisons. Qu’est-ce qu’ils mangeaient, quel était leur espérance de vie, pourquoi les animaux et les humains vivaient aussi près? Dans le cas d’une maison du nord de l’Allemagne, les animaux vivaient à l’avant du bâtiment, alors que la cuisine était au fond, ils vivaient littéralement sous le même toit. Je sais, c’est pas vraiment surprenant, mais j’avais plus de questions que les réponses sur les panneaux!!
J'ai au moins pu savoir que chaque fermier avait sa roche sous l'arbre planté au centre du village, c'est là qu'ils se réunissaient pour prendre les décisions concernant le village. C'était un genre de conseil municipal en plein air!

Samedi, nous nous sommes rendus au bord de la mer. C’est toujours l’Øresund, mais ça fait longtemps que je rêvais d’aller à un endroit où on n’a pas l’impression que c’est Québec-Lévis! Nous n’avions pas besoin d’aller bien loin pour ne plus voir la Suède, 15 minutes d’autobus de ville! À Charlottenlund, on a l’impression d’être à La Malbaie, on sait qu’il y a une côte de l’autre côté, mais on ne la voit pas. On la devine à peine. En plus, on voit passer les gros bateaux de croisière (qui sont amarrés presqu’au bout de notre rue, à environ km) et des paquebots.


Au fond, on devine le pont de l'Oresund.

Il faut comprendre que Copenhague est une ville où les canaux et l’eau sont très présents, mais on ne voit pas la mer. Avant d’arriver ici, je croyais que la Petite Sirène était sur le bord de la mer. Pas du tout. Elle est au bord d’un canal et l’arrière-plan ce sont de grands hangars style la Bungee, dans le bassin Louise.  C’est pas vraiment bucolique!
Comme il faisait soleil samedi, on croyait qu’il en serait ainsi pour la journée... On vit encore avec certaines illusions, même après plus d’un mois ici! Au moment, où nous sommes sortis en après-midi, le vent soufflait très fort, le soleil n’était là que par moment et il faisait 12C environ. Nous sommes donc allés à la mer bien emmitouflés dans nos imperméables avec tuques et mitaines! Nous avons été chanceux puisqu’il n’a pas beaucoup plu et le soleil est réapparu en fin d’après-midi! Que voulez-vous, c’est le climat du Danemark! Il faut s’y faire! Ici, on peut vraiment dire qu’on prend l’air!

Il y a aussi un fort qui a servi jusqu'à la Première Guerre mondiale. La vue était magnifique du haut du "talus".

Eh oui! Le chien a vraiment sauté à l'eau pour aller chercher son bâton!!



lundi 20 septembre 2010

Hvad med dig?

Ça y est, j’ai commencé mes cours de danois! Les cours dans une école étant trop exigeants (quatre heures par jour, quatre jours par semaine, des devoirs, des examens..), je me suis inscrite à des cours offerts par l’association Copenhague accueil. Les cours ont lieu le lundi matin chez mon professeur. Je m’y rends donc avec Louis-Philippe.
Comme je m’y attendais, la prononciation du danois est très difficile. Une fois qu’on a compris ce que veut dire une phrase, la voir écrite n’aide pas nécessairement à la prononcer. Il faut donc retenir la phrase dans une version plus phonétique afin de se rappeler la prononciation.  Un exemple : Hvad med dig? qui signifie Et toi? Ça se prononce Va médaille.
Malgré ces difficultés, je trouve important d’essayer. Peut-être que je n’arriverai pas à bien prononcer, mais au moins si je suis capable de lire un peu... C’est ce qui me frustre le plus, avoir conscience qu’il y a une richesse culturelle, mais de ne pas y avoir accès parce que les livres sont en danois. Même dans les boutiques des musées, on trouve peu de livres en anglais.
Apprendre une langue permet d’ailleurs de comprendre un peu une culture. Un exemple : on ne dit pas « s’il-vous-plaît », mais quand on quitte, on dit « Tak for i dag » (merci pour aujourd’hui). On est donc poli a posteriori!!
Si vous avez envie de vous faire l’oreille au danois voici un site qui répertorie les radios danoises, branchez-vous sur l’une d’elles, vous verrez à quel point la musique de cette langue est différente de la nôtre. C’est beaucoup plus saccadé.
http://radiotime.com/affiliate/a_38237/station/DR_(Danish)_Radio_Stations.aspx

vendredi 17 septembre 2010

Ciné-Famille

Dimanche dernier, Louis-Philippe est allé au cinéma pour la première fois. C’est certain qu’on va s’en souvenir. Nous sommes allés voir un film tchèque, traduit en danois par une interprète assise à un lutrin au pied de l’écran! Même si le film était présenté dans le cadre d’un festival de films pour enfants, cette façon de faire est habituelle au Danemark.
La postsynchronisation n’est pas très utilisée. À la télévision, les films et les séries sont généralement en version originale avec des sous-titres en danois. Pour les enfants, les dessins animés sont traduits, Dora et Mickey parlent donc danois. Dans le cas des émissions avec des comédiens, ils  ne sont pas traduits de la même façon. La série suédoise Fifi brin d’acier est traduite en danois, mais pas comme vous l’imaginez. Au lieu d’avoir des comédiens qui jouent les personnages, il n’y a qu’un narrateur qui traduit tous les personnages. Dans le cas de Fifi brin d’acier, le narrateur avait une grosse voix. Ça n’allait pas du tout avec une émission pour enfants mettant en vedette une petite fille!!
Dans le cas de notre film de prince et de princesse, la narratrice faisait toutes les voix : les deux rois, les enfants, Lucifer, la princesse... Ça avait quelque chose de surréaliste! J’avoue que par moment, mon cerveau se mettait à « off ». Je me contentais d’essayer de suivre l’histoire en regardant les images! Il y a des bouts qu’on a pas compris.
Après le film, qui était présenté au Musée national, nous avons visité le musée des enfants. Il est beaucoup moins grand que celui du Musée des civilisations, à Ottawa. Les enfants ont quand même pu essayer une cote de mailles!

Par la suite, nous sommes revenus en passant par Nyhavn (LE spot à touristes). De là, nous avons pris un bateau-bus qui nous a amené jusqu’au Kastellet (la citadelle)en passant par la bibliothèque royale, l’opéra, le palais royal... Je suis toujours fascinée de notre chance de vivre dans cet environnement.

Le bateau-bus fait partie de la société de transport en commun, on peut donc le prendre avec notre carte d'autobus.


Le Kastellet

Lorsque j’étais en Chine, je me répétais tout le temps, « je suis en Chine, je suis en Chine », je n’en revenais pas. Ici, à tout moment, je me rends compte qu’on est en Europe et je n’en reviens pas! Comme le dit Alain Souchon dans une de ses chansons, « Marcher dans une ville d’Europe, c’est déjà ça! » C’est mon mantra quand je suis découragée par le froid, la pluie, l’humidité, le vent. Ça marche puisque ça me redonne habituellement le sourire!

La classe de Marie a fait un entraînement de jogging au bord du lac, au pied du Tycho Brahe Planetarium! Quand Antoine y est passé en 2009, il ne pensait certainement pas que ça ferait un jour partie du quotidien de sa fille!!

mercredi 15 septembre 2010

Bienvenue chez nous

Voici une petite visite de notre appartement



Louis-Philippe vous accueille.


Vous auriez aussi pu arriver par l'ascenceur extérieur, à l'arrière. 


Vous entrez alors dans la chambre des enfants.



Un petit tour dans le salon!




Passez à la salle à manger.



Au bout du long corridor qui sépare la cuisine du reste de l'appartement, on arrive dans la cuisine et la salle de bains (pas de bain).




La chambre des parents.

Finalement, la bécosse! (Ça paraît plus grand sur la photo!!)


Voilà, vous pourrez mieux nous imaginer dans notre quotidien. (Pour ceux qui en doute, la mise en ligne des photos n'est pas très "user friendly", surtout en ce qui concerne la mise en page!!! Désolée pour ceux qui en font leur métier!)


jeudi 9 septembre 2010

Combien ça coûte l’épicerie?

Plusieurs me demandent combien ça coûte l’épicerie. J’avoue que j’ai presque peur de connaître la réponse exacte, sauf qu’en tenant compte du fait que la facture d’épicerie au Québec a beaucoup augmenté au cours des dernières années, je crois que ça se ressemble.
Il faut aussi savoir qu’ici beaucoup de produits sont « okologist » (bio). Dans la viande, surtout pour le bœuf, les coupes offertes sont les plus belles, donc les plus chères. Pour le steak haché, par exemple, il n’y a pas de maigre, mi-maigre, extra-maigre, ce n’est qu’extra-maigre, donc extra-cher. Cette semaine, c’était la première fois que j’achetais du bœuf (autre que du steak haché).

Ce qui est bizarre, ce sont les spéciaux. Il faut toujours vérifier le « deal ». Souvent, il y a un prix d’afficher, mais si on en achète deux ou trois ou quatre ou même cinq, il y a une grosse différence de prix. Contrairement au Québec, où on peut souvent bénéficier du rabais même si on achète seulement un item, ici il faut vraiment en acheter le nombre qui est écrit. La semaine dernière, j’ai donc acheté trois paquets de couches et cette semaine cinq paquets de lingettes!!! Dans le cas des couches, l’épargne correspondait au prix d’un paquet, c’est pas juste une arnaque pour magasineurs compulsifs.

Alors voici des exemples de prix :
*1DKK= 18¢ (un truc, on divise le prix par dix et on multiplie par deux)

lait 3.5% (je sais ils nous mettent 0.25% de gras de plus!) :8,50DKK
pain : 9,95 DKK
1 courgette : 9,95 DKK
10 pommes (les fruits sont vendues à la pièce, comme un chou-fleur) : 29,50 DKK
5 bananes : 13,75 DKK
1 contenant de salade mesclun : 11,95 DKK
1kg de yogourt (se vend dans un contenant comme un litre de lait): 16,95 DKK
bœuf bourguignon kg (les paquets ont tous la même taille) : 100 DKK
boîte de couscous sec : 12,95 DKK
paquet de jambon en tranche : 9,50 DKK (mais c’est la marque la moins cher, ça peut être beaucoup plus)
3 barres de savon Nivea: 19,95 DKK

Si vous voulez poursuivre les comparaisons, vous pouvez consulter le circulaire de l’épicerie où je vais le plus souvent. http://www.superbrugsen.dk/tilbud/ugens+tilbud

Visite au musée

Près de chez nous, il y a un musée de la Résistance qui retrace la façon dont s’est vécu la Deuxième Guerre mondiale au Danemark. Vous imaginez bien que j’avais très envie de le visiter, surtout que nous vivons dans un vieil appartement, alors je me demandais si des gens s’étaient cachés dans la bécosse pour échapper à une rafle des SS...
Comme aucun membre de ma famille ne partageait mon enthousiasme, j’y suis allée toute seule, jeudi dernier. La marche pour se rendre était juste le temps qu’il fallait pour endormir Louis-Philippe dans sa poussette (lui a été obligé de m’accompagner!!)

Rapidement, pour ceux que ça pourrait intéresser, l’arrivée des Allemands en avril 1940 a fait 13 morts puisque le gouvernement a cédé tout de suite. Les Copenhagois ont appris la nouvelle par des tracts lancés par des avions volant à très basse altitude. Jusqu’en 1943, les Allemands laissaient faire le gouvernement danois qui appliquaient de façon plus au moins stricte les demandes de Berlin.

En fait le Danemark avait une position stratégique, le Jutland (relié à l’Allemagne) servait de base aérienne pour ravitailler les bases établies en Norvège, ces dernières étaient utilisées pour attaquer l’Angleterre. Le Danemark servaient aussi de garde-manger et plusieurs Danois ont travaillé en Allemagne durant la guerre. La Suède était neutre et des milliers de Juifs et de gens menacés par les Nazis y ont fui en bateau. La guerre s’est terminé seulement trois jours avant la capitulation de Berlin, en mai 1945.

Au souper, j’ai raconté tout ça et Marie s’est passionnée pour ce pan de l’histoire. On a quand même donné une version soft. Vous imaginez le nombre de questions qu’elle a pu nous poser depuis. J’ai bien hâte de voir ce qu’elle va nous sortir quand on va aller en Allemagne dans deux semaines... Heureusement qu’ils parlent allemand! C’est fou ce que ça déstresse des parents de savoir que les chances que les passants comprennent les remarques des enfants sont minimes.

mardi 7 septembre 2010

Scènes de la vie quotidienne 1

Je n’ai pas eu beaucoup de temps la semaine dernière pour mettre le blog à jour. C’est que le quotidien est assez bien rempli. Entre les allers-retours à l’école de Marie (je cherche toujours le meilleur trajet pour le retour en fin d’après-midi, car nous sommes en pleine heure de pointe, les autobus sont bondés, parfois coincés dans le trafic...), les corvées d’épicerie et de lavage, j’ai tout de même trouvé le moyen de découvrir Copenhague, à pied.
Voici quelques photos que je vous ai ramenées :

Vers 8h30, mardi, sur le pont qui relie Norrebro au centre-ville, on pouvait parler de Green Jam! C'était sûrement plus dangereux de poser un pied dans la piste cyclable que dans la rue!


"Quelques" bicyclettes stationnées à la gare d'Osterport située à 15 minutes à pied de la maison. À Norreport, il y a même un deuxième étage de support à vélo!!



Rosenborg Slot, ce palais est maintenant un musée, on y retrouve notamment les bijoux de la Reine. À 10h, en pleine semaine, le King's Garden était très tranquille. Il faut dire que Copenhague n'est pas Paris, il n'y a jamais des autobus de touristes, sauf à Nyhavn et au Palais royal, mais encore là rien à voir avec les foules qui attendent pour monter dans la tour Eiffel.



Le parc situé derrière le musée des Beaux-Arts nous permet de rejoindre Osterport, ensuite on est à 15 minutes à pied de la maison. Les parcs comme celui-ci sont nombreux à Copenhague.



Les smorrebrod sont un met typique. Il s'agit d'une tranche de pain noir sur laquelle on dépose n'importe quelle garniture à sandwich. En fait, c'est un sandwich à juste une tranche de pain!! L'un des classiques (surtout pour les enfants) est celui avec une tranche de pâté de foie. J'en ai acheté, ça goûte le pâté de campagne, mais la couleur s'apparente à celle des cretons. C'est bon. Je verrai demain le verdict des enfants!


Évidemment, il y aussi des danoises (je parle des pâtisseries!). Au départ, j’avais l’impression qu’il y en avait plus au Tim Horton’s qu’ici, mais maintenant que j’ai découvert le comptoir de boulangerie à la sortie de l’épicerie... j’ai de la difficulté à résister au Kanel Snegle (traduction libre : un colimaçon à la cannelle) hmmm! En plus, près de l’école de Marie, il y a plein de boulangerie... Heureusement, les prix sont parfois dissuasifs! Mais après une grande marche matinale, un petit cappuccino et une viennoiserie... ça permet de reprendre son souffle!!


lundi 6 septembre 2010

Un pont et des maïs

Comme prévu samedi, nous avons participé à une épluchette de blé d’Inde en Suède. Nous étions aussi excités à l’idée de traverser le pont de l’Øresund que de rencontrer des Québécois.
C’était bien impressionnant de passer dans un autre pays, simplement en traversant un pont et sans croiser l’ombre d’un douanier!

Chez Dag et Sophie, nous avons été super bien reçus. Tout le monde est super sympathique. Les trois Québécois sont mariés à des Danois, et à un Suédois dans le cas de Sophie, et ils sont établis dans la région de Copenhague depuis une dizaine d’années. Leurs filles parlent toutes danois ou suédois et français. Dès qu’on a mis le pied dans la maison, Marie est disparue jouer avec les trois filles de son âge (deux fréquentent d’ailleurs son école). Louis-Philippe a profité de la cour pour jouer au soccer.





Dag et Sophie

Nous avons évidemment mangé des blés d’Inde suédois, mais aussi pleins de super bons desserts québécois (pouding chômeur, pouding au bleuet, gâteau aux carottes).

En parlant avec des gens qui vivent ici et qui partagent leur vie avec des Scandinaves, nous avons pu apprendre pleins de choses. Notamment qu’il n’y a pas un mot qui se prononce comme il s’écrit. On a aussi appris qu’ici, « il n’y a jamais de mauvais temps, seulement des mauvais vêtements ». Nous voilà prévenus!

Avant de se rendre chez Sophie, nous avons été dans un parc situé au bord de l’Øresund, afin de mieux voir le pont et pour tremper nos pieds dans l’eau... froide!!