vendredi 28 janvier 2011

Solen skinner (Le soleil brille... enfin)

Pour la première fois depuis très longtemps, il y avait quelques lueurs au moment où nous sommes partis pour l’école, ce matin, à 7h20. Les immeubles se découpaient sur un ciel qui montrait un magnifique dégradé de bleu. Du bleu pâle au bleu le plus sombre. À la transition entre les lueurs du jour et la noirceur de la nuit, l’étoile polaire.
Le ciel était magnifique. Ça aurait été une photo splendide, mais pour une rare fois, nous n’étions pas en retard pour l’école... Durant le trajet en autobus, à chaque intersection avec une grande avenue, on voyait changer les couleurs de l’horizon. Le bleu pâle montait dans le ciel et laissait la place à de plus en plus de jaune et d’orangé.
C’est donc au moment où les lampadaires s’éteignaient que nous sommes arrivés à l’école. Pour la première fois en deux mois, nous entrions dans la cour, sans avoir le sentiment d’y arriver au milieu de la nuit.
Même si le trajet est un peu plus long, j’ai choisi de rentrer en prenant le 15 afin de pouvoir admirer le lever du soleil sur la ville. Je n’ai pas été déçue. Le soleil qui se lève au milieu du canal, entre les bateaux, à Nyhavn, juste pour cet instant le détour en valait la peine.
Aujourd’hui, c’est la première fois depuis deux mois que la lumière du soleil n’est pas celle d’un soleil couchant, même à midi. La lumière qui entrait ce matin dans la maison n’était pas dorée comme celle d’une fin d’après-midi. On retrouve donc l’espoir de s’asseoir sur le balcon!!!

Les rayons du soleil nous font presqu’oublier le froid qui sévit aujourd’hui. Il faisait environ -10˚C ce matin. C’est un changement avec les dernières semaines puisque depuis le début de l’année, le mercure se tenait plutôt autour du 0˚C. (Notez que je ne dis pas cela pour narguer ceux qui ont dû survivre à la vague de froid. J’étais tellement avec vous, que j’étais sur le point de respecter la demande d’Hydro-Québec de limiter la consommation d’électricité. C’était  jusqu’à ce que je réalise que le fait de ne pas faire de lavage à Copenhague ne donnerait pas plus de courant à Montréal! En plus, ça ferait un peu loin à Thierry Vandal pour venir me gronder!!)

Même si le calendrier nous indique que nous sommes toujours au mois de janvier, nous avons l’impression d’être au mois de mars. Tout le laisse croire. La douceur du temps, l’odeur de terre humide, les fréquents épisodes de brume, l’absence de neige, , les tulipes qui sont en vente partout depuis la mi-décembre... Le détail le plus important, les bruits de vie. Quand on ouvre la fenêtre pour aérer (et le temps s’y prête), on entend les enfants dans la cour, des bruits de scie, le chant des petits et des gros oiseaux.
Évidemment, avec le « printemps » reviennent les chicanes de filles au sujet de la corde à danser!!! Quant aux garçons, ils n’ont jamais abandonné leur ballon rond!!
Coucher de soleil sur le lac (au bout de la rue), le 21 janvier, à 16h.

Cette chronique peut sembler un peu trop enthousiaste ou euphorique, mais rappelez-vous que nous avons commencé à porter des manteaux dès notre arrivée à la mi-août et que j’ai passé le début de l’été enfermé dans la maison à faire des boîtes en vue de notre départ ici.

Le soleil se lève à 8h11 et se couche à 16h34.

samedi 22 janvier 2011

Le ministère de la Fée des dents

Alors que la Commune laisse les citoyens se débrouiller avec la neige qui s’accumule sur les trottoirs, elle a un ministère de la Fée des dents.
Fin novembre, il a fallu prendre rendez-vous avec un dentiste pour Marie. À ce moment-là, je ne croyais pas avoir à me frotter d’aussi près à la lourdeur de l’État-providence. J’ai demandé à une amie le nom de son dentiste, en espérant que celui-ci  accepte de nous prendre.  Or, ce n’est pas si simple.
Les frais dentaires pour les enfants sont couverts par l’assurance-maladie danoise, mais on ne peut pas aller voir le dentiste que l’on veut. Croyant qu’on m’en assignerait un (comme c’est le cas avec le médecin), je suis allée à la Commune pour demander les coordonnés de MON dentiste. On m’a alors informé que les dentistes pour enfants relèvent des écoles. Il fallait donc voir avec l’école de Marie. Dans le cas de l’école française, on ne pouvait pas me dire si ça fonctionnait de la même façon.
Je me suis renseignée auprès d’une secrétaire qui m’a référée à sa collègue qui est au bureau trois jours par semaine selon des plages horaires très précises...
J’ai donc décidé de retourner à la Commune. On m’a donné un petit numéro et on m’a fait attendre quelques minutes avant qu’une employée chargée des services sociaux m’amène dans son bureau. Après l’explication de mon cas, elle a fouillé dans son grand ordinateur pour finalement me donner un numéro de téléphone. Il s’agissait des coordonnées du service responsable de la santé dentaire des enfants au ministère de la Santé.
Je suis repartie avec mon petit papier. La dame que j’ai eu au bout du fil m’a donné un autre numéro de téléphone...
Je croyais qu’il s’agissait d’un autre service du ministère. Je réexplique la situation. En donnant le numéro de CPR (le code qui ouvre toutes les portes du système public) de Marie, la dame me dit, qu’elle vient de m’envoyer une convocation à un rendez-vous pour Louis-Philippe. Je n’y comprends plus rien. Où est-ce que je suis? Comment elle sait le nom de mon fils? Avec un tel prénom, aucun Danois ne peut l’imaginer. Je lui réexplique que c’est pour Marie que je veux un rendez-vous. Elle m’assure qu’elle a compris, mais que tous les enfants de deux ans reçoivent une convocation chez le dentiste. Elle me donne finalement un rendez-vous pour Marie. C’est à ce moment que je comprends que je suis à la clinique dentaire. Enfin!
Quelques jours plus tard, arrive le carton concernant le rendez-vous de Louis-Philippe. Les deux enfants ont rendez-vous dans la même semaine, mais pas en même temps... Heureusement que j’ai téléphoné pour Marie, sinon je n’aurais rien compris à cette carte postale.
À la date convenue pour le rendez-vous de Marie, je me rends chez le dentiste dont le bureau est situé au sous-sol d’une énorme école primaire à l’autre bout du quartier. Marie manque un après-midi d’école puisque celle-ci est située à l’autre bout de la ville. En me voyant, la secrétaire m’explique que le rendez-vous est annulé. Elle a essayé de m’avertir, mais elle avait oublié de prendre mon numéro de téléphone.
C’est en retournant à la maison en autobus que je me suis fait voler mon portefeuille...
Deux jours plus tard, je refais le périple avec Louis-Philippe. Je croyais qu’il s’agissait d’un examen dentaire, mais c’était davantage un bilan de santé. Le but de ce rendez-vous est d’établir un contact avec les parents et de leur donner des conseils sur la santé buccale de leur enfant. La sympathique technicienne tente de son mieux de me traduire en anglais les questions. J’étais un peu gênée d’utiliser des fonds publics pour un tel rendez-vous alors que nous restons ici seulement pour quelques mois encore.
Louis-Philippe est maintenant fiché au ministère de la Fée des dents. Comme un numéro de CPR est valide à vie, si un jour Louis-Philippe revient vivre au Danemark, on saura que son père a une prémolaire de bébé...
Quant à Marie, c’est le fait que ses dents d’adultes poussent derrière ses dents de lait sans que celles-ci tombent qui avait déclenché tout ce branle-bas. Lorsqu’on a finalement vu la dentiste, elle a dit d’attendre! La petite dent finira bien par tomber! Marie est donc ressortie très déçue de ce rendez-vous manqué avec la Fée des dents. Un mois plus tard, il semble que ce ne soit plus qu’une question de temps!

Avant cet épisode, j’avais l’impression qu’il n’y avait pas de cliniques dentaires dans notre quartier. Maintenant que je sais que « tand » signifie dent, je constate qu’il y en a plusieurs près de chez-nous et une à côté de l’école de Marie... mais il fallait aller voir la clinique que la Fée des dents a choisi pour nous. Elle a probablement adopté une gestion par quartier!

Dans le même système de santé, mon amie sortira de l’hôpital dans les deux heures suivant son accouchement, restrictions budgétaires obligent! C’est probablement qu’on manque de lits d’hôpitaux, mais pas de bureaucrates!!  (Avec une pareille réflexion, est-ce que le vent de droite qui souffle sur l’Europe serait en train de m’atteindre???)

lundi 17 janvier 2011

Une petite broue?

(Je sais le 17 janvier, c’est un peu tard pour une chronique bière de Noël, mais ce sera sûrement la seule de ma vie, alors profitez-en!)

Il n’y a pas qu’en Amérique qu’on commercialise la fête de Noël. Nous avons découvert qu’ici, il y a toute une culture de la bière de Noël.

Le 5 novembre, c’est le J-dag (Jour J), c’est-à-dire le lancement officiel de la bière de Noël brassée par Tuborg. Il y a des affiches bleues devant les bars, les dépanneurs... Auparavant, cette bière était lancée un mercredi, après des pressions des écoles, l’événement a maintenant lieu un vendredi. Ainsi, tous peuvent cuver leur broue durant la fin de semaine.
Il faut dire que cette bière a un taux d’alcool (5,6%) plus élevé que la Carlsberg ou la Grøn Tuborg. C’est une bière rousse alors que les deux autres sont blondes du genre de la Budweiser.

Sur ce lien http://www.tuborg.dk/kampagner/jdag/ vous pouvez voir la pub qui était diffusée à la télé.  Il y a également des produits dérivés au couleur de cette bière des Fêtes (serviette, chandail et même boxer!)


D’autres brasseries, plus petites, font également des bières pour Noël. Nous avons été étonnés par leur couleur presque noire. Le goût était encore plus étonnant. Ça goûtait plus le rhum and Coke que la bière. Après avoir goûté quelques marques, Antoine a choisi d’offrir de la Julebryg (littéralement la broue de Noël) à sa visite! C’est probablement un signe...

Chronique météo
Alors ce matin, il fait -20C à Montréal???? Et bien c'est à mon tour d'avoir plus chaud que vous!!! Ici, il fait 5C! Pour vous donner le vrai portrait, il faut ajouter qu'il fait très gris. En plus des nuages qui ne laissent pas percer le soleil, il n'y a plus de neige, alors les rues et les trottoirs sont très sales.
Les jours rallongent, mais c'est encore très noir le matin jusqu'à 8h15. Officiellement le soleil se lève à 8h27 et se couche à 16h12. Dans le cas de la fin d'après-midi, c'est notable puisque le soleil se couchait à 15h30 à la mi-décembre. Marie se réjouit de revenir de l'école "de clarté".

vendredi 14 janvier 2011

Pour découvrir Copenhague

Voici un lien vers un petit film sur Copenhague. C'est plutôt représentatif. Nous avons visité presque tout ce qui est présenté, au moins de l'extérieur. Cette fin de semaine, nous prévoyons aller voir les salles de réception du Parlement utilisées par la Reine lorsqu'elle reçoit les ambassadeurs et lors des cérémonies officielles.
À noter que les trois derniers châteaux qui sont présentés ne sont pas à Copenhague, mais dans un rayon de 50 km.
http://microvideo.com/expedia/Copenhagen.htm

mercredi 12 janvier 2011

Bienvenue dans la zone 51

Juste à regarder la carte de transport en commun de la grande région de Copenhague on se doutait que le système était complexe. Depuis hier, nous en avons la confirmation.

On savait qu’il faut payer en fonction du nombre de zones traversées durant un trajet. Là, où ça se complique c’est dans le calcul du nombre de zones. Quand on voit la carte, on a le réflexe de compter le nombre de changement de couleur puisque chaque cercle concentrique a sa couleur. Sauf que c’est plus subtil que ça. Chaque couleur est subdivisée en microzones. Sauf pour le centre-ville qui est composé des zones 1 et 2.
Pour la passe mensuelle, selon le trajet que l’on effectue quotidiennement on achète les bonnes zones. J’ai donc une passe couvrant les zones 1 et 2. Antoine qui travaille à 30 km plus au nord a besoin de 7 zones. Nous pensions que ça lui permettait de traverser les sept premières zones, dans n’importe quelle direction. Hier, ça lui a coûté 600 DKK (120$) pour apprendre que non!
En fait depuis qu’il travaille, Antoine était en infraction. Au moment où il a acheté sa passe, il a dit à l’employé de la station de train (où il faut acheter les passes, surtout la première) qu’il travaillait à Hørsholm. L’employé a calculé les zones en prenant pour acquis qu’il s’y rendait en train, donc en incluant les zones empruntées par ce trajet. Sauf qu’Antoine n’a jamais utilisé le train. Il a toujours pris l’autobus. Hier, quand un contrôleur est monté dans le bus, Antoine a appris que l’autoroute traverse les zones 41 et 51 qui n’étaient pas comprises dans sa passe! Il se serait fait contrôler deux arrêts plus loin, pas de problèmes puisqu’à cet endroit l’autobus passe à proximité de la voie ferrée, mais évidemment il était en zone 51 quand c’est arrivé!
Quand Antoine est allé voir l’employé de la gare pour faire les modifications, on lui a conseillé de ne pas payer et de contester.
Est-ce que durant ces quelques mois dans l’illégalité Antoine a épargné? Non, le prix mensuel est calculé selon le nombre de zones. Il avait le bon nombre de zones, mais pas les bons numéros de zones!!!
Avec un système aussi complexe, est-ce qu’il ne serait pas plus simple d’avoir des cartes à puce que l’on flashe à l’entrée et à la sortie du bus ou du train? Bien sûr. Le matériel est déjà en place, mais les responsables n’arrivent pas à faire fonctionner le système qui est en projet depuis plusieurs années!
En attendant, ils profitent de la confusion des gens!!!

jeudi 6 janvier 2011

Matin de tempête

On nous avait dit : «L’hiver au Danemark? Ah! les enfants ont seulement besoin d’un manteau doublé en polar. Quand il neige ça ne reste que quelques jours au sol. »
Je vous dit : « Foutaise! »
Peut-être que le climat est déréglé, mais les Danois auraient intérêt à revoir leur gestion de l’hiver. Ce matin, j’importerais bien quelques gestionnaires de la Ville de Montréal! C’est tout dire!
Nous nous sommes levés en pleine tempête de neige. À 7h, il y avait déjà une dizaine de centimètres de nouvelle neige au sol et le vent soufflait fort. En sortant, Marie a lancé : « C’est magnifique! » En effet, si on veut faire du ski, c’est parfait. Pour se rendre à l’école, c’est autre chose. Partout dans la cour, sur les trottoirs, les rues, les boulevards, ce n’était qu’un immense tapis blanc. Comme nous sommes pratiquement seuls à partir à 7h25, il n’y avait aucune trace. Aucune gratte à l’horizon (et pas seulement parce que la visibilité était réduite par la poudrerie).
Au fil des bordées de neige que nous avons connu depuis le 25 novembre, nous avons découvert que Copenhague a une gestion participative du déneigement. Les propriétaires sont responsables du déneigement de leur bout de trottoir. Vous vous dites : « Voilà une société qui a le sens de la communauté, de l’entraide et qui sait se prendre en main sans compter sur l’État. » Mauvaise réponse.
La réalité c’est que les trottoirs ne sont pas déblayés et salés uniformément. En plus, il y a toujours un bout qui est à personne, le petit remblais entre la rue et le trottoir par exemple. Mais ce matin, le problème vient du fait que les boutiques n’ouvrent pas avant 10h. Donc avant cela, personne ne déneige les trottoirs des grandes rues. Pour se rendre à l’arrêt d’autobus, il n’y avait que les bouts devant le fleuriste (qui est presque toujours ouvert) et le Seven Eleven (qui ouvre à 7h) qui étaient déblayés. Pour le reste, la poussette devient un chasse-neige. Je pense d’ailleurs  faire tenir une pelle à Louis-Philippe. En plus de l’occuper, ça m’ouvrirait le chemin!
N’allez pas penser que c’est mieux dans la rue. Aucune machinerie n’était passée. De toute façon, je n’en ai à peu près jamais vu. Quand j’en ai vu, j’ai pouffé de rire. Il s’agissait d’une armada de tracteurs de ferme gréé d’une gratte à l’avant. Le déneigeur de mon entrée à Laval a un plus gros tracteur.
À cela, ajoutez le fait qu’il n’y avait plus de sel pour les rues au Danemark durant la période du Jour de l’An!
Quand on dit aux gens : « Coudonc, ça doit pas être la première fois qu’il neige », ils répondent qu’à part l’an dernier, il n’y avait pas eu de neige depuis 10 ans. Et ils ajoutent l’argument qui tue, « il n’y a plus d’argent dans la caisse ». Ici, le bateau de l’État-providence prend l’eau ce qui a pour conséquence d’envoyer les autos dans le banc de neige! C’est certain que c’est moins cher de payer pour réparer des fractures et des primes d’invalidité que de nettoyer les rues et les trottoirs!

Pendant ce temps, Chérie FM annonce 16C sur Marseille! Nous regrettons régulièrement qu’aucun poste n’ait été disponible au bureau des Bahamas. Oups, il n’y a pas de bureau au Bahamas!

mardi 4 janvier 2011

Godt Nytår! (Bonne année!)

Après deux semaines bien remplies en festivités, visites et émotions, nous reprenons le quotidien...et le blog!

Nous avons passé la période des Fêtes à Copenhague avec mes parents et mon frère qui ont fait le voyage.

C'est sans bagage que mon frère est arrivé en Europe puisque son sac à dos faisait partie des 25 000 valises "perdues" à Francfort! Il a finalement retrouvé son linge propre le 30 décembre à 00h30!!

Mes parents sont arrivés avec plusieurs heures de retard en raison de la tempête du 23 décembre, mais leurs valises ont suivi. Heureusement, elles étaient remplies de cadeaux, de soupes Lipton, de Map-O-Spread et de biscuits Leclerc!!
La øl brygg (bière de Noël), le porc rôti, les æbleskiver, les biscuits aux épices, les danoises, les smørrebrød, les kransekage (les biscuits du Jour de l’An au marcipan) sont quelques-unes des spécialités danoises que nous avons mangées. Nous avons également jeté un coup d’oeil chez les voisins pour voir comment ils fêtaient Noël. Comme je l’avais lu, ils dansent vraiment autour du sapin en chantant avant d’ouvrir les cadeaux et certains mettent vraiment de vraies chandelles dans leur sapin. De façon générale, les chandelles sont partout!

Le Père Noël et sa fille ont fait la distribution des cadeaux, au grand plaisir de Louis-Philippe.


Nous avons visiter avec eux la grande région de Copenhague. En raison de la tempête du 23 décembre et le froid qui a suivi, ils ont découvert le Danemark version hiver!
Avec tous les canaux gelés, il a fallu mettre une croix sur le tour de ville en bateau!
Le Stroget

Tivoli

Le château Kronborg à Helsingor depuis le traversier vers Helsinborg en Suède.


Mais ce qui nous aura tous marqué, c'est la Saint-Sylvestre ou plutôt les feux d'artifices du Jour de l'An. Les Danois sont fous des feux d'artifices. Entre Noël et le Jour de l'An, des vendeurs de feux d'artifices se sont installés dans des abris Tempo à certains endroits dans la ville. Les gens vont faire le plein de munitions avec leus poches de hockey! À partir du 30 décembre, ils ont commencé à faire péter leur arsenal. Le 31, on a entendu des pâf toute la journée (ben oui, des feux d'artifices le jour, ben non, on ne les voit pas!) Vers 21h, nous sommes allés au lac faire péter notre boîte de 35 pétards (l'une des plus petites sur le marché). Nous avons pu constater que ça pétait de partout et n'importe où. Des gens allumaient leurs fusées en bordure du boulevard, dans le milieu de la rue à proximité des voitures stationnées...
Juste avant de basculer en 2011, on se disait qu'il ne pouvait pas y avoir plus de feux d'artifices. On se trompait royalement. De minuit à 00h45, on était en pleine zone de guerre. Ça pétait partout,  sans arrêt.
Vous croyez probablement que le schnaps était trop fort... Et bien constatez par vous-même ce que l'on voyait de la fenêtre du salon!!

Je vous souhaite donc bonne année! Merci d'être là, grâce à vous, je me sens moins loin!