En sortant de l’aéroport d’Amsterdam, nous avons été surpris par la douceur du temps (20˚C à 22h) et l’agréable odeur que transportait la brise en bordure des pistes du quatrième aéroport d’Europe. Le beau temps et la douce odeur du vent nous ont suivi tout au long de notre voyage.
Autre surprise à l’aéroport, le char! Cette fois, c’est Antoine qui était tout content quand l’employé de la compagnie de location a avancé l’auto...une BMW. Il a fait une autre tête quand il s’est rendu compte qu’un trois-quarts de plein au super coûtait 70 euros!! Heureusement, notre voyage au complet n’a pris qu’un plein d’essence.
Après une nuit au Pays-Bas, nous avons roulé vers Bruges en Belgique. Ah! le coup de foudre! En plus de la beauté de cette petite ville, l’atmosphère était particulière. Même si la ville était assaillie par les touristes, on ne s’est jamais senti dans une trappe à touristes. Malgré tout ces visiteurs, on sentait l’atmosphère romantique qui se dégage de cette ville comptant de nombreux canaux. On y trouve d’ailleurs le lac d’Amour! En plus quand le vent charrie l’odeur des lilas en fleurs, que le soleil nous dore la peau... Que demander de plus!! Du chocolat belge? On n’a pas vu une boulangerie, mais des chocolateries, à tous les coins de rue. À la veille de Pâques, leurs vitrines débordaient de cocos et de lapins en chocolat.
Le lac d'Amour |
Les vitrines n'étaient pas seulement belles, le chocolat est très bon! |
Bruges est très connu pour sa dentelle. |
Dès notre entrée en Belgique, on a senti qu’on était dans un environnement qui nous était familier. Je ne fais pas référence au bordel constitutionnel que vit le pays depuis un an, mais plutôt au fait que le paysage, les menus, les saveurs ressemblent à la France. En plus, on pouvait parfois se faire servir en français même si Bruges est en région flamande et que la langue est le néerlandais. Donc pour la première fois en huit mois, on débarquait dans un pays où on n’était pas complètement perdu. Ça aide à se mettre dans l’ambiance relaxante de la ville!
Le seul choc qu’on a eu, c’était de comprendre les conversations des passants et des gens attablés à côté de nous. À part à l’école de Marie, on tombe rarement sur des conversations en français à Copenhague. On ne porte même pas attention aux conversations des gens qui nous entourent puisqu’on ne comprend rien. Au Pays-Bas, il y avait également beaucoup de touristes francophones. Notre verdict au bout d’une semaine au pays des « entendants », on se dit qu’on ne manque pas toujours grand-chose à ne pas savoir ce que les gens se racontent dans l’autobus. On comprend ceux qui ont un appareil auditif de le débrancher de temps en temps!
Knocke-le-Zoute
Parfois, on fait un détour pour aller voir une ville ou un monument parce que le nom nous amuse ou qu’il est évoqué dans une chanson. Je voulais donc aller à Knocke-le-Zoute parce que dans « La chanson de Jackie », Jacques Brel dit qu’il y deviendra chanteur pour femmes finissante. Je n’avais aucune idée de ce qu’il y avait là, mais je trouvais le nom drôle et c’était à peu près sur notre chemin pour retourner aux Pays-Bas, alors on a fait le petit détour. On ne l’a pas regretté. On s’est retrouvé dans une ville balnéaire au bord de la mer du Nord. On a donc passé l’avant-midi sur la plage. On se serait cru en plein été. On était les seuls en pantalon. Si le soleil était chaud, on ne pouvait pas en dire autant de l’eau!
La Hollande
La grande digue qui ferme le delta formé par trois fleuves. |
Ensuite, on a pris la route vers les Pays-Bas. On a choisi de passer par la région du Delta afin de voir les grandes digues qui ont été construites à la suite des inondations dramatiques qu’a connu ce secteur en 1953. L’ensemble du projet a pris plus de 40 ans avant d’être complété. Dans ce cas-là, on avait beaucoup d’attentes. Maintenant, on se dit qu’on aurait été aussi bien de rejoindre Leiden par le chemin le plus court! D’abord, même quand on est dans une région plus basse que le niveau de la mer, on ne se rend pas vraiment compte. C’est comme quand on est en Chine. Ça fait rien, même si on est de l’autre côté du globe...on n’a pas la tête en bas! Donc, les oreilles ne nous bouchent pas quand on est 2m sous le niveau de la mer. En plus on ne voit pas grand-chose puisque même les fleuves sont bordés de digues. C’est peut-être là qu’on se rendait compte qu’on est plus bas, mais comme on roule en bas de la digue, on ne voit pas ce qu’il y a de l’autre côté. Ce qui est étrange, c’est quand on voit un porte-container au milieu d’un champ. Ce n’est pas que le bateau s’est échoué, mais qu’il vogue sur l’un des canaux qui traversent les terres agricoles.
Pour ce qui est des tulipes, on n’a pas été déçu. Ce n’est pas comme les cabanes en bois rond du Canada, il y a bien des millions de tulipes en Hollande! Il n’y a pas de mots pour décrire le sentiment qu’on a devant ces vastes champs rayés de rouge, orangé, jaune, mauve. Partout les touristes s’arrêtent pour les prendre en photos. On s’est demandé s’il y a quelqu’un qui s’arrête pour photographier des champs de blés d’Inde???
On a donc passé le dimanche de Pâques au milieu des tulipes, au Keukenhof, un jardin botanique consacré aux tulipes et aux fleurs à bulbe. Les champs des producteurs sont impressionnants à cause de leur immensité. Au Keukenhof, c’est l’harmonie des aménagements qui nous charme. Il y a évidemment des tulipes de toutes les couleurs, de toutes les tailles et de toutes les formes. Même chose pour les jonquilles. Durant cette journée, on a pris environ 150 photos!! Heureusement qu’il y a le numérique!
C’est sur une autre plage de la mer du Nord que nous avons fini notre journée de Pâques. Au menu : McDo et cornet de crème glacée! Les enfants étaient heureux!
Durant notre séjour, nous avons également visité La Haye et Delft. En plus de la Cour pénale internationale, la première ville abrite le siège du gouvernement. On cherche toujours à comprendre pourquoi la capitale est Amsterdam dans ce cas. Quant à Delft, c’est une petite ville connue pour le bleu de ses articles de faïence. N’ayez rien à craindre, on a résisté à « l’attrait » du tulipier.
Le parlement, à La Haye |
La faïence de Delft et sur la table, les tulipiers. |
Prochain épisode : Amsterdam
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