Ce n’est pas que la ville n’est pas belle, mais c’est moins grandiose et je m’attendais à être davantage dépaysée. Peut-être que c’est le fait d’arriver de Copenhague qui atténue le choc culturel. Il y a notamment certaines similitudes architecturales.
Les maisons qui bordent les canaux servaient d'entrepôts. Les poutres qui sortent de la façade permettaient de hisser les marchandises. Ce système sert toujours pour les déménagements. |
Le stationnement à vélo de la gare centrale a trois étages!! |
Quant aux vélos, s’il y en a beaucoup dans les deux villes, l’attitude des cyclistes est différente. Les Danois respectent scrupuleusement le code de la route. Les cyclistes ont priorité sur les voitures, mais les piétons ont priorité sur les vélos ce qui fait que les cyclistes descendent de leur vélo lorsqu’ils sont dans une zone piétonne ou sur un trottoir. Les pistes cyclables sont à sens unique. De plus en plus de gens portent un casque. À Amsterdam, on pourrait résumer en disant « none of the above »! Les cyclistes passent partout, arrivent de n’importe quel côté et personne n’a de casque mais plusieurs ont des passagers sur leur porte-bagages.
À Copenhague, on ne s’est jamais fait sonner par les cyclistes. À Amsterdam, ça nous arrivait constamment. C’est que les trottoirs sont parfois tellement étroits ou embarrassés par des vélos ou des terrasses de restaurant que nous devions mettre un pied dans la zone cyclable...DRING, DRING!
Il y a une chose qui nous a vraiment surpris à Amsterdam c’est le nombre d’embarcations. En ce lundi de Pâques, on aurait cru que les gens avaient tous sorti leur petit bateau. Dans certains cas, on n’était pas toujours certain que ces marins du dimanche arriveraient à rentrer à bon bord! Surtout lorsque les pédalos se retrouvaient dans la ligne des bateaux-mouches touristiques.
À part le stress lié à la façon de conduire des cyclistes, il émane d’Amsterdam une atmosphère relaxe. Comment se stresser quand on marche le long d’un canal où passe un bateau avec à son bord des gens qui festoient au son de « Summer Wind » de Frank Sinatra, un verre de champagne à la main. Dans la lumière ambrée, le vent souffle les semences des grands arbres qui bordent les canaux. C’est certain que quelqu’un qui est allergique au pollen trouve ça moins bucolique!!
Vincent et Marie
Pour Marie, Amsterdam était synonyme de Musée Van Gogh. Depuis que nous étions installés à Leiden, elle nous demandait quand on allait visiter ce musée. Elle tenait à y aller parce que l’année dernière, son professeur d’arts plastiques leur avait présenté des autoportraits, dont l’un de Vincent Van Gogh.
Lorsqu’on est arrivé au musée, la file d’attente allait jusqu’au coin de rue suivant. Nous n’avons pas attendu longtemps puisqu’une employée nous a fait passer devant parce que nous avions des enfants!!! Donc un truc, si vous voulez éviter la queue, louez-vous des enfants!
Une fois à l’intérieur, la visite des salles d’exposition se fait à la file indienne. Un peu pénible. Mais Marie refusait de quitter la file. Elle voulait voir TOUTES les toiles! Louis-Philippe montrait un peu moins d’intérêts pour le peintre, mais en regardant le livre que nous avons acheté, il dit : « Ça, l’ai vu. Ça, l’ai vu. Ça, l’ai vu. Ça... l’ai pas vu. »
Mardi, nous avons passé la journée avec le père d’Antoine et sa conjointe. Nous étions bien contents de les retrouver. Nous les attendons maintenant à Copenhague jeudi, pour un séjour de quelques jours.
Quand nous sommes arrivés à Copenhague nous avons trouvé une ville transformée. La végétation avait explosé. On fait un saut chaque fois qu’on entre dans la chambre des enfants et qu’on se retrouve face au mur vert que forme le grand marronnier dans la cour. Avant de partir pour les vacances, on voyait encore l’immeuble d’en arrière à travers les branches!
Avant de partir, je tentais de photographier le nid que les pies étaient en train de faire dans le marronnier, maintenant on ne le voit plus du tout! |
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