Après notre séjour dans la capitale allemande, nous nous sommes dirigés vers la capitale de la République tchèque, Prague.
En plus de la beauté de cette vieille ville, nous nous souviendrons longtemps du sentiment qui nous a envie lorsque nous sommes entrés dans le pays. Évidemment, comme il n’y a plus de poste frontière, ce ne sont pas les douaniers tchèques qui nous ont donné la frousse. C’est la crainte de la panne d’essence et le néant qui s’affichait sur notre GPS.
Depuis notre départ de Dresden, nous étions à la recherche d’une station-service. Nous étions certain d’en trouver une en bordure de l’autoroute, mais non. Après avoir passé la frontière, il devenait évident qu’il n’y avait pas de postes d’essence. Sans l’aide de Julie (notre GPS) nous avons donc dû nous résoudre à quitter l’autoroute et partir à la recherche d’un village. Sauf que comme le paysage était tout en vallons, on le voyait qu’il n’y avait pas grand chose à la ronde. On voyait quelques cheminées boucanées, sans plus. Après quelques kilomètres, nous avons trouvé une station-service au détour de la route. Il fallait voir l’endroit, ça n’avait rien de rassurant! Antoine était inquiet parce qu’en plus de ne rien comprendre au tchèque, nous n’avions pas de couronnes tchèques!
Une fois de retour sur l’autoroute, nous n’avons pas rouler bien longtemps avant d’être détournés vers des routes très secondaires parce qu’il manque un tronçon d’autoroute. La seule indication que nous comprenions était « Praha », c’est-à-dire Prague. On ne clignait plus des yeux pour être certains de ne pas en manquer une.
Même si nos estomacs et ceux des enfants nous rappelaient que l’heure du souper était dépassée, nous n’avions aucune envie d’arrêter dans l’un des villages de crainte d’avoir de la difficulté à retrouver l’autoroute. En plus, les petits villages que nous traversions comptaient probablement plus de maisons à moitié en ruine que de restaurants. Quand nous avons repris l’autoroute, nous avons été soulagé d’apercevoir les arches dorées d’un fast-food américain.
Par la suite, c’est sans difficulté que nous sommes arrivés à notre hôtel. Ouf!
La campagne tchèque semblait moins épeurante durant notre voyage de retour, samedi APRÈS-MIDI! |
Nous avons profité de la magnifique journée ensoleillée de vendredi pour découvrir Prague. Comme de vrais touristes, nous avions identifiés les picture-spots et nous nous y sommes rendus... pour les prendre en photos! Nous n’étions pas les seuls de notre espèce. Même si octobre est supposé être un creux en ce qui concerne le tourisme, les trottoirs étaient bondés. C’est d’ailleurs l’élément déplaisant de cette ville. On a pas l’impression de pouvoir en prendre le pouls. Dans la zone touristique, il y a une multitude de boutiques avec des souvenirs cheap et le dernier midi, on s’est carrément fait arnaquer au resto.
Une mention spéciale à Marie qui nous a suivi dans notre expédition pédestre qui a commencée à 10h et qui s’est terminée à 21h! Le château vue du pont Charles Le pont Charles L'une des principales places, près de l'horloge astronomique |
L'horloge astronomique Les touristes qui regardent l'horloge astronomique Prague vue du château Le pont Charles de nuit |
Même tourisme échevelé à Potsdam (en banlieue de Berlin). Le Schloss Sansoucis est un peu le Versailles de l’Allemagne. Dans le guide, on recommande de planifier une journée pour visiter le parc, nous avions deux heures!
Heureusement que nous avions notre guide! |
Après cette petite promenade, nous nous sommes mis en route pour Copenhague. Nous avons mis 7h (arrêt compris) pour faire les 6h30 de route! C'est pratique de devoir faire du ferry, ça permet de souper pendant qu'on continue d'avancer!