mardi 31 août 2010

Un pont et des blocs

Pour souligner l’anniversaire de Louis-Philippe, nous avons décidé de partir vers la province du Jutland, direction Legoland!
Pour Louis-Philippe faire un tour de « toto » faisait partie intégrante du voyage. Moi, j’étais très contente de pouvoir admirer la campagne danoise, notamment le Funen qui est considéré comme le jardin du pays. Les paysages étaient magnifiques.

Alors que les enfants se préoccupaient seulement de l’heure d’arrivée, les adultes se pâmaient sur le pont du Storebealt.

Avant son ouverture en 1998, il fallait prendre un ferry pour passer du Zealand (partie du pays où se trouve Copenhague) et le Funen. Pour arriver dans le Jutland (la seule province attachée au continent européen) il faut traverser un autre pont.
Pour construire le pont qui mesure 18km, les responsables du projet ont notamment fait construire une île artificielle. Le pont est très haut au-dessus de l’eau, dont la couleur ne nous laisse pas de doute sur sa froideur.
Pour ce qui est du Storebealt, à 220DKK (44$) la traversée, aussi bien voir ça comme une attraction! Nous étions aussi énervés qu’en traversant le Golden Gate.


Une fois à Billund (l’endroit où se situe Legoland), les grands étaient aussi énervés que les petits. Encore une fois, au prix que ça coûte, on essaie d’en avoir pour notre argent!!! Le plus impressionnant c’est mini-land. Ils ont reproduit des villes avec des blocs Lego. On a donc retrouvé certains endroits que nous avons déjà visité comme Nyhavn, Amalienborg (le palais royal de Copenhague), Fredensborg, Helsingor. Nous avons vraiment été impressionné par le souci des détails.
Amalienborg (le palais royal de Copenhague)

Nyhavn

Louis-Philippe était passionné par les trains et les autos qui bougeaient tout seuls.



En plus de ces reproductions, il y a plusieurs manèges inspirés de ce qu’il y a à Disneyland, sauf que cette fois au lieu d’avoir des princesses et des souris, ce sont des personnages avec des visages jaunes!!





On a évité l'orage durant l'heure du dîner, mais on s'est quand même retrouvés tremper après être allés sur les bateaux de pirates, c'était trop cool!!




Nous avons passé une très belle fin de semaine, si le temps était frisquet (15C), nous avons eu pas mal de soleil et seulement quelques gouttes de pluie, ce qui est considéré ici comme une super belle journée!

Évidemment, la visite à la boutique nous a coûté une ou deux boîtes de blocs! On a quand même su être raisonnable pour des gens qui ont eu envie de se construire un village toute la fin de semaine!!

jeudi 26 août 2010

Pourquoi faire simple?

Un horaire d'école de 8h15 à 15h15, ça peut devenir routinier, alors l'école française a décidé de dynamiser les choses, ou plutôt d'étourdir les parents! Donc sortez vos agendas: Marie commence l'école à 8h tous les matins (ça c'est le bout facile), mais la sortie des classes se fait à 14h30 les lundis et mercredis, à 13h30 les mardis et jeudis et à 14h les vendredis!! Ajoutez à cela le fait qu'il faut jongler avec l'horaire d'autobus de ville!!!! Beau plan pour retrouver une petite fille en pleurs dans la cour d'école parce que sa mère est tout perdue dans les jours de la semaine...
Étant foncièrement nord-américaine, j'ai réglé le problème. À la fin des classes, peu importe l'heure, direction garderie scolaire! Il y a plein de points positifs, outre le fait qu'on pourra avoir un horaire plus stable, il y a une période de devoirs, ça permettra à Louis-Philippe de faire une sieste digne de ce nom (ce qui rendra nos soupers plus agréables!!) et Marie aura l'occasion de se faire des amies et de jouer en français.
D'ailleurs, il y a deux petites Québécoises en CE1 (mais dans une autre classe). Elle aura l'occasion de les rencontrer la fin de semaine prochaine puisque nous sommes invités à une épluchette de blé d'Inde... en Suède! Ça fait bizarre l'idée d'aller dans un autre pays pour souper! L'invitation nous vient d'une Québécoise dont les filles vont à l'école de Marie. On a bien hâte de voir si le blé d'Inde scandinave est aussi bon que celui de Neuville!

mercredi 25 août 2010

Début des classes

Aujourd’hui était jour de rentrée pour Marie à la Prins Henrik Skole. Elle était très contente de commencer l’école. La journée s’est bien passé.
Comme il s’agit d’une école française, il faut s’adapter au nouveau vocabulaire, le cartable (sac à dos), la cantine (cafétéria)... Pour l’instant, nous n’avons pas encore trouvé ce que sont les chaussons pour l’éducation physique!

La rentrée, c’était aussi l’occasion de rencontrer d’autres expatriés, notamment des Québécois.

lundi 23 août 2010

Des tas de bonnes idées

Depuis plusieurs années, mon oncle Jean rêve de trouver un toutou en moufette, de l’éventrer et de le placer sur une auto téléguidée. Le but? Faire peur au monde, évidemment! Eh bien, vendredi dernier, j’ai trouvé la dite moufette! Je ne suis pas allée jusqu’à la voler à la petite fille, là ce serait vraiment trop méchant!!


Il n’y a pas que ceux qui ont grandi à Tadoussac qui ont des coups pendables plein la tête. Les enfants des immeubles voisins en ont des pas pires aussi! Samedi soir, le petit gars du deuxième d’à côté remplissait des ballounes d’eau dans sa cuisine. Il les lançait ensuite par la fenêtre à ses amis qui «tentaient» de les attraper!! De notre côté, le monsieur du troisième était monté sur le comptoir de la cuisine pour vous en rendre compte en photos!


Tour de ville à deux roues

Afin de bien s’intégrer dans notre nouvelle ville, nous avons décidé de louer des vélos pour quelques jours en attendant d’en acheter. Vendredi, j’ai tiré les enfants jusqu’à Frederiksberg, le quartier où Marie ira à l’école. C’est à environ 4 km de la maison.  
Samedi, on a été du côté du centre de la ville. Cette fois, c'est Antoine qui tirait les enfants (hi!hi!). À la fin de la journée, il a compris pourquoi je n'étais prête à partir en expédition à l'autre bout de la ville!!!
Au cours de ces deux journées, on en a appris un peu plus sur le code de la route pour vélo. Je ne suis pas certaine d’avoir saisi toutes les subtilités... Je vais avoir l’occasion de comprendre puisque l’achat d’une bicyclette à Copenhague est aussi nécessaire qu’une voiture à Laval!
Le vélo ici, ce n'est pas un sport, c'est un mode de transport. Ils transportent donc, les enfants, les courses, ils déménagent des meubles, j'ai même vu une grand-mère dans le charriot pour les enfants!!! Les gens s'en servent pour se rendre travailler. On les voit passer le matin, en tenue de ville ou en jupe avec le sac à main sur l'épaule. On en voit aussi qui fume tout en pédalant, d'autres envoient des textos ou parlent au cellulaire! Pour l'instant, je vais me contenter de ne pas ralentir le traffic et de ne pas avoir d'accident!



jeudi 19 août 2010

Y’en aura pas de facile!

Il y a des jours, où on dirait que ce qui semble simple devient rapidement compliqué. En rétrospective, mercredi a été l’une de ses journées.
Je n’avais rien prévu de compliqué avec les enfants, je voulais juste aller au Faelledparken, dans un magasin à rayons et faire l’arrêt quotidien à l’épicerie. Chacun des moments de la journée a été plus compliqué que prévu!

Faelledparken : J’avais lu que dans cet immense parc (le plus grand de Copenhague) qui est à cinq minutes à pied de chez nous, il y a une aire de jeux avec des feux de circulation et des panneaux de signalisation. Je me suis dit, chouette, envoyons les enfants jouer dans le trafic!

Sauf que les Danois sont très avares sur les plans. À l’entrée du parc, il n’y a donc pas de cartes montrant où sont situés les différents points d’intérêts. Alors on s’est mis à la recherche de l’aire de jeux... Sauf que c’était un peu comme chercher un endroit précis sur les Plaines d’Abraham.... Quand on a finalement trouvé le parc.... il était fermé. Marie était vraiment fâchée... Elle s’en est remise après avoir jouer dans le parc aménagé sur le thème des cinq sens.

Fotex : En parcourant les circulaires (ça sert pas à rien le Public-Sac!), j’avais découvert que Fotex n’est pas un genre de Centre Japonais de la Photo, mais bien un genre de mini-Zellers doublé d’une épicerie. Parfait pour trouver un habit de pluie, des bottes.... Super, en plus l’autobus pour s’y rendre passe dans le parc! Super. Pour s’y rendre pas de problème.

En sortant du magasin, on cherche l’arrêt. On se rend compte qu’il est sur le terre-plein puisque l’autobus doit tourner à gauche par la suite. On a juste le temps de se rendre avant que l’autobus arrive. Super! Sauf que le chauffeur, qui ne parlait que danois, a refusé de nous laisser monter. Il faisait signe qu’il y avait déjà deux poussettes (il faut davantage parler de landaus datant de l’empire austro-hongrois). J’ai eu beau lui faire signe que j’allais plier ma poussette parapluie, lui demander s’il fallait que je monte par la porte arrière, rien à faire. Il m’a fait signe de prendre le prochain autobus.

C’est donc découragés, que nous nous sommes assis sur le banc de l’abribus, juste à temps pour éviter la fine pluie qui commençait à tomber (chose tout-à-fait normale ici). Dix minutes plus tard, quand l’autre autobus est arrivé, on était prêt. La poussette était pliée, Marie tenait une partie des sacs, j’avais Louis-Philippe dans les bras, pas question qu’on reste sur le trottoir, en plein milieu du boulevard!!!!!!

L’habit : Une fois à la maison, pendant que Louis-Philippe faisait sa sieste, je déballe mes achats avec fierté. C’est en dépliant le pantalon de pluie que je me suis aperçue qu’il était très long... c’est sûr, c’est du 6-7 ans, alors que le manteau est du 2-3 ans. Il faudra donc retourner au Fotex pour faire l’échange!!!!

L’épicerie : En fin d’après-midi, direction épicerie avec les deux enfants. Rendu là-bas, c’est le trop plein d’énergie de fin de journée. Louis-Philippe enlève ses sandales, lance son verre à bec... Marie fait des étirements avec le panier, en l’envoyant «sans faire exprès » dans les jambes des gens, elle placote sans arrêter... De mon côté, j’essaie de comprendre les « deals », j’essaie de ne rien oublier, de tout faire tenir dans mon mini-panier.

En arrivant à la caisse, je me rends compte que mon paquet de viande a ouvert et a coulé dans le panier, que mon sac de pommes s’est déchiré et donc que mes pommes baignent dans le jus de viande.... Je fais comprendre à la « sympathique » caissière que je vais courir en chercher un autre. Je reviens, je paye, j’emballe, tout ça pendant que Louis-Philippe continue de garocher tout ce qu’il trouve, que Marie continue de parler et que je suis vraiment à boutte!

On sort pour s’apercevoir que la maudite petite pluie a recommencé! On a dix minutes de marche à faire avec la poussette, les deux sacs qui y sont accrochés, Marie qui traîne de la patte en placotant et moi qui est pas trop certaine du meilleur chemin pour revenir.

En entrant dans la cour, j’étais déjà pas de bonne humeur, quand Marie me dit : « Maman, il y a du lait qui coule. » En effet, je faisais ma trace dans la cour. Les sacs avaient frottés sur les roues de la poussette, avaient percés, tout comme les deux litres de lait et le nouveau paquet de viande....

Heureusement, le renfort est revenu du bureau à ce moment!

mercredi 18 août 2010

Tourisme

Question de reprendre le retard en ce qui concerne les photos et pour rassurer ceux qui croient que nous ne faisons que du lavage et des visites à l'épicerie, voici quelques photos!


À Dorval, avec nos huit valises, nos deux enfants et nos quatre bagages à main!


Treize heures plus tard, on a réussi à tout caser sur nos deux chariots!

Une révérence devant le VRAI château, d'une VRAIE reine!

Louis-Philippe semble se plaire dans le parc du château de Fredensborg.


Les Danois ont généralement l'air plus sympathiques!!


Mais où est la Petite Sirène??? Sur écran géant, par webcam, depuis l'expo de Shanghaï.


Peut-être à la une du prochain Paris Match! (Il y avait assez de madame à chapeau pour ça!!)


Tour de bateau avec les vrais touristes, à partir de Nyhavn (la carte postale typique de Copenhague).

Ça passe parfois un peu serré!!

Ce joli secteur s'appelle Le champs de patates!!

mardi 17 août 2010

Retour au travail


Antoine a repris le travail, aujourd’hui, après une semaine de congé. Il a retrouvé les bureaux danois de sa compagnie qu’il avait déjà visité l’an dernier. Il était heureux de constater que toute la documentation et les outils informatiques sont en anglais. Pour l’instant, tous ses compagnons de travail s’appellent : Mon Collègue. C’est qu’il a eu droit à la présentation de tous les employés du bureau. En temps normal, on ne se souvient pas de la moitié des noms et des titres, dans le cas d’Antoine, leur nom est en danois, donc, c’est pas parce qu’on nous l’a dit qu’on peut le répéter!!! La journée d’aujourd’hui était une initiation puisque vendredi, c’est le BBQ annuel de son parc industriel, il passera donc son après-midi à boire des bières et jouer au darts avec quelques centaines de nouveaux amis!



Pour que vous puissiez bien imaginer Antoine dans son nouvel environnement de travail, voici une photo que nous avons prise vendredi dernier, lorsque nous sommes allés à Horsholm.

dimanche 15 août 2010

Dépaysement au coin de la rue

Après plusieurs mois de préparation, nous voici enfin installés à Copenhague pour un an. Grâce à ce blog, que j’essaierai d’actualiser le plus souvent possible, j’aimerais vous emmener avec nous, dans notre nouveau quotidien!
Les premières journées ont été consacrées aux formalités d’usage. Nous devions notamment nous inscrire à la commune. En plus de nous donner un numéro semblable au numéro d’assurance-sociale, on nous a assigné un médecin de famille!!!! On a bien failli aller le voir le lendemain puisque Louis-Philippe a eu de la difficulté à se remettre du décalage horaire. Heureusement une bonne sieste et une dose de Gravol nous ont évité une consultation.

Même si le fait de se retrouver parmi les patients d’un médecin de famille en un clin d’œil constitue un choc pour des gens qui n’en ont pas à la maison, c’est au coin de la rue, que j’ai eu mon premier choc culturel. Depuis les débuts de nos préparatifs pour venir au Danemark, tout le monde m’assure que les Danois sont parfaitement bilingues. C’est vrai. À la commune, à la banque, tout le monde nous a parlé en anglais. Sauf qu’en entrant à l’épicerie, je me suis aperçue que les étiquettes ne se traduisent pas spontanément en anglais parce que je les regarde. Je croyais pouvoir m’en sortir en consultant les illustrations sur les emballages, sauf que plusieurs produits, notamment des produits de nettoyage n’en ont tout simplement pas. Sans l’aide d’une cliente, je serais d’ailleurs repartie avec des sacs à sandwiches, alors que je voulais des sacs de poubelles!!!

Le dépaysement est également dans la cuisine. Les électroménagers sont bien différents de ceux que nous avons au Québec et pas seulement parce qu’ils sont de formats jouets. Pour comprendre le fonctionnement de notre laveuse-sécheuse, il a fallu une soirée de décryptage du manuel d’instruction. Celui-ci est en plusieurs langues : danois, suédois, finlandais et norvégien!

Tout cela peut sembler bien anodins, mais après 30 heures sans sommeil, ça semble insurmontable!

Avec quelques nuits de sommeil, nous sommes plus optimistes, mais nous constatons que les cours de danois ne sont pas une option comme le laisse entendre certains guides pour expatriés.